Victor Hugo et Paris

C’est parce que son général d’Empire de père était en garnison à Besançon en 1802 que Victor Hugo est né dans le Doubs et non à Paris.

Mais c’est bien dans le quartier du Val de Grâce, aux « Feuillantines », que Victor Hugo passa son enfance. Il y connut ses premiers émois amoureux. La rue des Feuillantines, où vivait aussi la famille d’Adèle Foucher, marque la fin de cette visite-guidée exceptionnelle. Tout commence sur la célèbre Place des Vosges où l’auteur de Notre-Dame-de-Paris vécut 18 ans avant de partir en exil. La Place des vosges conserve toutes les caractéristiques des places royales. Celle-ci, voulue par le Roi Henri IV fût la première de Paris.

Après cette pause majeure vous cheminerez à travers des lieux restés mythiques et où le romancier puisa son inspiration, par les rues anciennes de Saint-Germain-des-Prés, le Sénat, Notre-Dame-de-Paris, le Panthéon…   Au cours de cette étonnante visite-guidée, Martine Peyrat vous invite à la rencontre des principaux héros de ses romans, Marius et Cosette, Quasimodo, Esmeralda. Vous découvrirez aussi tous les mystères de  Saint-Sulpice, église où le père des Misérables s’est marié en 1822, au terme d’ailleurs de bien des difficultés, et là, Martine vous confiera tous les secrets de la cérémonie.

La visite-guidée invite aussi à découvrir l’Homme politique, le Royaliste, le Républicain, le Proscrit, qui fût contraint de déménager si souvent ! Il est bien connu que Victor Hugo s’est engagé pour les causes des plus désespérées, mais, on sait moins sa volonté à défendre et à protéger le patrimoine historique. Pourtant, si la balade de ce jour emprunte les belles et nobles vieilles rues de St-Germain-des-Prés ou celles du Marais, c’est bien parceque les intérêts pour la sauvegarde du vieux-Paris ont été par les inventaires du patrimoine commencés par l’Écrivain. Le cri d’alarme de Victor Hugo pour sensibiliser le public au patrimoine historique de la ville commence par la publication de son roman “Notre-Dame de Paris” .

LE SAVIEZ-VOUS ?
Des plaques apposées au numéro 8 de la rue des Feuillantines nous apprennent que Louis Pasteur y a été pensionnaire de l’Institution Barbet, plus de vingt-cinq ans après le passage de Victor Hugo.